
HOMENS MAPOLE
LA CHUTE D'HAMAN
HAÏM SLOVES
LA CHUTE D'HAMAN
HAÏM SLOVES

Dramaturge, publiciste, et avocat, Haïm Slovès est l'exemple de ces acteurs du monde yiddishophone dont la vie et l'œuvre furent animées de paradoxes. Militant convaincu, il intégra les Jeunesses communistes de Bialystok à l'âge de 15 ans. En 1926 il dut quitter Varsovie pour raisons politiques et résida jusqu'à sa mort à Paris où il écrivit plusieurs pièces en yiddish.
Tout en restant militant, il lutta contre le dogmatisme durant la Guerre froide et défendit la culture yiddish. En 1979, il publia en yiddish Sovetishe yidishe melukhishkayt (L'État juif d'Union soviétique), ouvrage de référence sans concession sur l'histoire du Birobidjan.
Profondément attaché au destin juif, il souhaitait participer par son œuvre théâtrale à l'émergence d'une culture juive moderne, "progressiste", selon le vocabulaire consacré, et héritière de la culture juive traditionnelle.
HOMENS MAPOLE
Dans Homens mapole (La chute d’Haman), comme dans la Bible, la reine Esther - après avoir épousé Assuérus, roi des Perses - déjoue les noirs desseins de l’orgueilleux et cruel Haman et sauve le peuple juif d’une catastrophe annoncée.
Mais la pièce, avec ses chansons, son humour et sa fantaisie, entraîne le spectateur dans le carnaval de Pourim, fête subversive qui glorifie l’espoir que gardent les Juifs dans les épreuves. Elle est construite sur le modèle d’un pourimshpil, spectacle populaire destiné à divertir le public juif à l’occasion de cette fête. Écrite en 1940 par Haïm Slovès (1905 – 1988) puis profondément modifiée à la Libération, la pièce fut montée par les meilleurs artistes du théâtre yiddish de l’immédiat après-guerre, notamment par Oscar Fessler et Zygmunt Turkow. Entre 1946 et 1949 elle fut jouée à de nombreuses reprises à Paris, New York, Los Angeles, Wroclaw, Rio de Janeiro et Buenos Aires.
Homens mapole se voulait, en son temps, un signe de résilience pour les survivants de la Shoah. Reprendre cette pièce 70 ans plus tard, c’est faire entendre une farce yiddish qui résonne d'une nouvelle actualité.
Dans Homens mapole (La chute d’Haman), comme dans la Bible, la reine Esther - après avoir épousé Assuérus, roi des Perses - déjoue les noirs desseins de l’orgueilleux et cruel Haman et sauve le peuple juif d’une catastrophe annoncée.
Mais la pièce, avec ses chansons, son humour et sa fantaisie, entraîne le spectateur dans le carnaval de Pourim, fête subversive qui glorifie l’espoir que gardent les Juifs dans les épreuves. Elle est construite sur le modèle d’un pourimshpil, spectacle populaire destiné à divertir le public juif à l’occasion de cette fête. Écrite en 1940 par Haïm Slovès (1905 – 1988) puis profondément modifiée à la Libération, la pièce fut montée par les meilleurs artistes du théâtre yiddish de l’immédiat après-guerre, notamment par Oscar Fessler et Zygmunt Turkow. Entre 1946 et 1949 elle fut jouée à de nombreuses reprises à Paris, New York, Los Angeles, Wroclaw, Rio de Janeiro et Buenos Aires.
Homens mapole se voulait, en son temps, un signe de résilience pour les survivants de la Shoah. Reprendre cette pièce 70 ans plus tard, c’est faire entendre une farce yiddish qui résonne d'une nouvelle actualité.